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La réforme de la politique agricole commune (suite)

Les effets attendus sur l'exploitation moyenne ECOLAIT. Les principaux chiffres de l'exploitation ECOLAIT

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Lait produit

328 538 litres

Nombre de vaches

46

Recette lait

2,08 F/L

Marge brute/litre

1,59 F/L

   

Animaux viande

20 taurillons laitiers

SAU

111 ha

Cultures de vente

50 ha

SFP lait

51 ha

Dont maïs ensilage

16 ha

SFP viande

10 ha

 

 

Effets de l'application de la réforme surles marges brutes.

 

Hypothèses : les baisses des prixd'intervention sur les produits laitiers (15 %), sur la viande (20 %) et sur lescéréales (15 %) sont reportés intégralement sur le prix du lait et celui dela viande à la production.

La situation la plus pénalisante est doncenvisagée dans cette simulation.

 

Marge Brute

% de baisse

Prime/produit %

Marge brute totale de l’exploitation

- 103 343 F

11,7¨%

19,6%

Marge brute atelier lait

- 75 156 F

13,6%

10,8%

Marge brute atelier viande

- 10 725 F

10,4%

28,4%

Marge brute atelier céréales

- 17 462 F

7,8%

37,3%

 

 

Effets de la réforme sur l'atelier lait

 

Baisse recette lait

31,2 ct/l

Baisse recette viande (réf. + veaux)

6,6 ct/l

Primes

14,9 ct/l

Dont : prime quota

11,3 ct/l

Prime à l’abattage

2,1 ct/l

Prime maïs

1,5 ct/l

Baisse marge brute au litre

22,9 ct/l

 

 

 

Face à cettebaisse importante de marge brute comment réagir ?

 

La première réaction des producteurs delait à la vue de ces chiffres risque d'être un grand découragement. Il nousfaut donc proposer des solutions pour compenser ces baisses de marges.

Plus qu'avant, il n'y aura plus de modèleunique, mais des solutions à adapter à chaque type d'exploitation.

 

Quelques pistes d'action :

  • Optimiser les recettes par des produits de qualité : lait de qualité, produits aux périodes où il est le mieux payé.

     

  • Baisser les charges d'alimentation des vaches laitières et aussi des génisses :
  • L'aliment concentré devrait baisser,suivant ainsi le cours des céréales, mais cette baisse sera modérée (5 à 10%), car l'aliment reste fortement indexé sur le prix des matières azotés. Uneéventuelle interdiction de l'utilisation des farines animales risque même defaire flamber le prix des protéines végétales d'origine principalement...Américaine.

     

    La baisse des charges alimentaires passeaussi en grande partie par une meilleure maîtrise du coût de production desfourrages. De grands gisements d'économie existent sur les exploitationslaitières :

     

    ECOLAITration totale permet ainsi une bonne approche du coût alimentaire au litre delait.

     

    Philippe WALLET

    Ingénieur Conseil BTPL

     

     

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